Alors que l’OFICT a publié les résultats de sa consultation sur les temps et charges de travail, le syndicat d’administration centrale s’est mobilisé autour du règlement intérieur de l’ARTT. Ce règlement intérieur n’avait pas été négocié avec les représentant-e-s du personnel dans les STC issus de la réorganisation, était régressif pour les agents issus des Finances, les agents de Ségur et ceux de l’IFEN à Orléans et ne prenait absolument pas en compte la grande dégradation des conditions de travail en administration centrale ces dernières années : baisse des effectifs, accroissement des charges de travail, les écrêtements qui représentent 90 ETP, impossibilité de se loger près de La Défense, problèmes de transports, salaires qui stagnent, etc.
L’action intersyndicale a été menée dans les CT locaux, au CTAC et au CHSCT. Les demandes étaient en particulier de porter les jours de récupération à 2, trimestrialiser les débits-crédits, instaurer la semaine de 4 jours, de 4,5 jours et l’alternance 4 jours/5 jours et enregistrer tous les temps de travail, y compris hors des plages variables, et instaurer un dispositif d’alerte en cas de dépassements répétés des temps de travail légaux et de non-respect des garanties minimales.
À l’issue de ce qui s’est apparenté à un bras-de-fer avec la DRH et le SG, le RI s’est quand même amélioré : maintien de la semaine de 4 jours pour les agents du CGDD d’Orléans qui en bénéficiaient, possibilités d’aménagement horaires pour les personnes handicapées, prise en compte des difficultés de transport dans la comptabilisation du temps de travail… Par ailleurs, dans cette circulaire figurent deux dispositions qui font écho à plusieurs de nos propositions dans le cadre de notre campagne sur les temps et charges de travail. (voir l’article sur ce sujet). Enfin, des préconisations ont été faites en CHSCT, l’administration a 2 mois pour y répondre. A suivre donc, sachant que « l’amélioration durable des conditions de vie au travail des fonctionnaires » et des agents publics est censée être un chantier prioritaire de la Fonction publique.